La diversité

Aujourd'hui, par un beau temps ensoleillé, nous avons commencé le programme diversité dans mon lieu de travail. Les organisateurs, nous ont donc concocté une superbe matinée.

Après un petit déjeuner, offert à la cuisine pour tout le personnel soit (31 personnes), nous sommes parti avec un guide historien et politologue sur la visite de quartier et du très tristement célèbre quartier de Molenbeek.

Je conseille à tout le monde de faire une visite historique de son quartier, impressionnant le nombre de chose que l'on peut apprendre sur les lieux que l'on voit tous les jours, tout prend une autre couleur, une autre perspective.

La visite est sous le thème de l'intégration de la mixité dans la ville, et quelles ont été les mesures prisent pour la réaliser, ce qui marche ou pas. Édifiant, de voir le nombre initiative politique ou non du quartier de Molenbeek, de voir qu'au cours des siècles, les décisions n'ont pas souvent été prise pour le bien du plus grand nombre mais bien des plus riches. rien de nouveau sous le soleil, me diriez vous, mais encore très naïve, il y a des mesures, des lois de bien social qui ont été prise pour lequel je croyais vraiment que c'était des avancées sociales pour le bien de tous. Que neni, notre excellent guide, nous annonce tout simplement, à coup de référence historique, que derrière chaque avancé sociale, le bien de la classe dirigeante était d'abord privilégié.

Prenons le travail des enfants et son interdiction en 1914 (seulement ) en Belgique. Pour le bien des enfants me direz vous ? et bien non, tous les grands pays s'y sont mis bien avant la Belgique, car faire travailler les enfants, les rendaient inexploitable pour l'armé. Et donc interdire leur travail pour qu'ils soient en meilleur santé pour être de la chair à canon parfaite pour la suite.

La Belgique pays neutre et donc non belligérant, ne voulant pas d'armé a donc mit beaucoup plus de temps pour suivre le mouvement.

Lors de la désertification des campagnes vers les villes, les cours des maisons Bruxelloise se sont transformé dans les bas quartiers en favelas. Plusieurs familles construisaient dans les arrières cours à la place du potager traditionnels, des abris de fortune pour y vivre.

Le choléra et autres maladies revenant à grands pas, et la compréhension de leur modes de propagation, a fait que le gouvernement en place, à décider de reloger les gens modestes dans des habitations beaucoup plus salubres, pour garantir une plus forte hygiène et ainsi éviter les maladies mortelles pour le haut de la ville.

On ne pourrait ne voir que le bien fait de ces décisions et se moquer du pourquoi du comment. Mais combien de décision ont été prise pour les nantis ( ceux qui ont le pouvoir de faire entendre leurs voix) l'ont été dans un sens non pas social mais anti-social.

cette visite, était donc encore une fois, un message supplémentaire, sur le fait que nous sommes manipulé et pas toujours pour le bien du plus grand nombre.

Cela peut être surprenant, mais j'avais été naïve de croire que dans une majorité de cas, les politiques prenaient des décisions dans ce sens, j'aime à croire que nous vivons dans un monde juste, tout du moins sous nos latitude.

Et plus le temps passait, plus les exemples contraires, ne faisaient que croître, pour venir me confirmer que c'était presque tout le contraire, et que chaque décision cachait son lot de supercherie sociale et d'avantages pour une poignée de gens bien mit.

quel espoir alors de voir le monde s'améliorer, et surtout qu'il soit supportable pour les générations futures.

Cela m'arrive si peu de débattre politique, mais j'avoue que ces 2 histoires anciennes me sont insupportable, que je ne sais vraiment pas quoi faire. certains dans mon entourage penseraient que je me laisse encore aller vers la théorie du grand complot, mais j'avoue que tout nous amène à penser ainsi,sans que je puisse y faire quoi que se soit.

Et c'est bien la, le problème, on le sait tous mais on ne fait rien.

Bon voilà que d'une super visite de quartier, je m'en viens à maudire le monde ou l'on vit.

Restons dans le positif, au bout du chemin, de mauvaises décisions en mauvaises actions, le monde prend tout de m^me une bonne direction, oublions les erreurs, et focalisons non sur les changements qui apporté du plus à notre qualité de vie à tous.

bon dans tout cela, j'ai perdu un peu de vue, la diversité, l'enjeu de cette visite.

Je dois dire que j'ai été plus qu'étonnée par le quartier de Molenbeek, il est indéniable que c'est un quartier, ou une large partie de la population est d'origine étrangère, mais sous le regard de notre guide, cet état de fait, devient un pari sur l'avenir qui a été plus ou moins bien réussi, Travail, logement, scolarité tout a été traité, le passage de population et son intégration a été couvert, tout a un temps, et la première génération a toujours mauvaise presse, mais à y regarder de plus près, l'intégration se fait sur 2 ou 3 générations.

Les commerces fleurissent à Molenbbek, ce qui prouve le dynamisme économique du quartier, les initiatives ne manquent pas, un bâtiment passif intégrant plusieurs familles de chômeur ( au moment de sa construction) montre la voie, coloré, fleuri, bien entretenu, ces familles travaillent tous et aident leurs comunautés via des potagers urbain et partage d'espace vert.

L'histoire des associations de quartiers, proche du publique bénéficiaire, école de devoir, maison des jeunes, maison des femmes, sont tous là pour aider, éduquer, comprendre et animer une vie sociale. sous ce beau soleil, leurs terrasses de café et leurs magasins chaleureux, je ne voyait vraiment pas le visage radicaliste que montrait la presse, et ne me sentait absolument pas en danger. Et même trouvait le quartier attrayant et sympa.

Le guide nous montrait la vie du quartier avec ses problèmes certes mais aussi ses nombreuses avancées et victoires. Bon pour le moral, tout cela, de bonnes et mauvaises décisions politiques (certaines même racistes) ont été au final gagnante pour le plus grand nombre car tous se retroussent leurs mains, on sent une vie sociale empreinte d'entraide et cela fait chaud au cœur et m^me envie.